Nous sommes fiers de vous annoncer que notre installation de pompage autonome est tout à fait fonctionnelle.
A quoi on est raccordé en règle générale ? A l’eau, l’électricité, le téléphone et parfois une autre forme d’énergie comme le gaz naturel.
Mais sur certaines de nos missions, rien de tout cela n’est disponible. Or, il s’agit souvent de concepts globaux, qui ne sont pas composés d’une simple prairie ou d’une mono culture, mais d’exploitations complètes. C’est aussi un autre défi que de convaincre les administrations qui sont parfois réticentes à voir fleurir des infrastructures, mêmes mineures, dans le paysage (et on les comprend).
Notre service de mise en œuvre n’a jusqu’à présent pas connu de refus car nous avons su, toujours avec les porteurs de projets, expliquer, argumenter et sensibiliser les pouvoirs publics et le voisinage que les installations étaient indispensables et évidemment totalement intégrées et aucunement gênantes.
Dans quelles circonstances l'installation autonome est-elle utile ?
Quand il nous est demandé d'accompagner une exploitation qui n’est connectée à rien (même en Belgique, ça existe), quand on n’a ni l’eau ni l’électricité, il faut aller les chercher ! C’est bien à cela que nous avons pensé quand nous avons mis au point le système autonome qui répondait aux besoins du futur domaine.
Nous reviendrons sur le sujet de l’eau, de sa captation, de sa direction, de son stockage etc. dans d’autres articles.
Pour l’heure, nous avons connecté le puits à une installation solaire qui permettra d’y ajouter plusieurs options. Aujourd’hui, les panneaux photovoltaïques ont un excellent rendement et ont la capacité de convertir de l’énergie même quand le temps est maussade, voire mauvais. Lors de notre test, il pleuvait et nous avions quand-même un flux d’eau suffisant qui sortait du tuyau.
L’installation est capable de remonter de l’eau présente à plus de 50m de profondeur, qui va aller alimenter de futures citernes placées en amont. Cette énergie étant intermittente, car dépendante de l’énergie solaire qu’on peut capter, on la puise doucement, mais régulièrement, puis on la réserve dans un stock, qui lui pourra s’aider de la gravité en mode passif.
Et ensuite ?
Cette installation comprend des futures options qu’on peut déployer selon les besoins. En effet, on pourra placer une pompe de surpression sur les citernes, à l’aide de batteries (on a besoin d’un grand apport d’énergie en un coup, que le soleil ne peut pas garantir ni fournir).
A nouveau, l’énergie intermittente captée par les panneaux sera stockée dès qu’elle est disponible dans les citernes ET dans les batteries.
Une autre option est la capacité du système de faire un switch sur une autre source d’énergie comme une batterie intelligente (le LPS de Clayton Power sur lequel nous avons de bons prix) ou de reprendre et produire un courant de 230v.
Le système nécessite encore un peu de travail de finition (comme une chambre de visite, des déclencheurs automatiques etc.)
A bientôt pour plus de nouvelles !
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